Propositions des Jeunes Socialistes du Bas-Rhin pour les élections régionales

 

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Les prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 seront les premières organisées après le vote de la loi réduisant de 22 à 13 le nombre de régions métropolitaines. Ce seront aussi les premières organisées aussi dans un contexte de clarification des compétences des collectivités locales, à travers la loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), qui vient notamment renforcer les compétences et le rôle des régions en matière de développement économique et de transport.

En ACAL, la fusion ne s’est pas faite sans heurts. Face à la droite et l’extrême droite alsacienne, qui ne manquent pas d’agiter le chiffon rouge de la disparition de l’Alsace, de sa culture et de son « identité », il convient de rappeler qu’en aucun cas ne sont menacés la culture alsacienne, ses particularismes locaux comme le droit local et que les changements concernent uniquement des questions de frontières administratives. Ces relents identitaires et autonomistes ont poussé au repli sur soi certains de nos concitoyens et au rejet voir à la stigmatisation de nos régions voisines, par exemple sur leur prétendue infériorité économique et sociale voir culturelle.

Les Jeunes Socialistes considèrent que nous n’avons pas à opposer les territoires et à faire le jeu de cette droite qui met en concurrence les peuples. De même, les habitants de la future grande région peuvent être fiers d’avoir Strasbourg comme capitale régionale.

Ville laboratoire de gauche, capitale de l’Europe, de la démocratie et des peuples, siège de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, elle incarne la gauche au pouvoir et le dynamisme de la jeunesse, en étant la ville à accueillir le plus d’étudiants étrangers en Europe.

Dans les territoires où la gauche est en responsabilité, de nombreuses avancées ont été obtenues en matière de solidarité, de transition énergétique des territoires et d’accompagnement des jeunes dans la formation, l’emploi ou encore en matière d’accès à la culture et aux loisirs. Pour ces élections régionales, nous, jeunes socialistes, souhaitons que le Parti socialiste présente un projet ambitieux pour notre territoire, un projet de gauche qui doit nous permettre de répondre à la défiance de nos concitoyens vis-à-vis du politique et démontrer sa capacité à agir sur le quotidien des gens. Le Parti socialiste a également la responsabilité de mener une campagne de proximité sur tout le territoire pour y combattre l’abstention et le Front national, expliquer les enjeux d’une élection régionale mais aussi pour y convaincre de l’importance d’obtenir une majorité de gauche. La liste frontiste menée par Florian Philippot a aujourd’hui les moyens d’emporter ce scrutin, misant sur sa stature nationale et sur le discrédit du pouvoir en place à défaut de disposer d’un réel projet pour la grande région et d’élus locaux de terrain bien implantés.

Après des défaites consécutives aux élections municipales, européennes et départementales, l’union de la gauche constitue également un impératif, tant les enjeux importent que nous puissions partir le plus rassemblé possible afin de porter une dynamique à même de convaincre. Nous incitons nos partenaires de gauche à discuter ensemble dès à présent en vue d’un accord programmatique pour ces prochaines élections régionales, sans renier nos différences, mais aussi en acceptant de faire certaines concessions. A ce titre, une position commune sur le rejet du projet d’enfouissements de déchets nucléaires à Bure (Meuse) inséré dans la loi Macron par un amendement ou encore sur « la ferme des 1200 taurillons » en cours de construction à Wintershouse (Bas-Rhin) pourrait en constituer un exemple.

Lors de ce scrutin, nous aurons également la tâche de travailler à renouer la confiance perdue entre nos concitoyens et ses élus, mais aussi avec ses institutions publiques. Cela passe en l’occurrence tout d’abord par le renouvellement de nos élus et de nos colistiers, ambition que nous défendons à chaque élection car le renouvellement, pour nous, c’est aussi le renouvellement des idées et des pratiques. A ce titre, nous nous réjouissons que la liste départementale du Bas-Rhin, conduite par Anne-Pernelle Richardot, présente 7 candidats Jeunes Socialistes, et 13 candidats de moins de 30 ans, marqueur fort quand seuls 13% des conseillers régionaux actuels ont moins de 40 ans.

C’est sur le contenu programmatique que présenteront nos ainés que nous serons le plus attentifs et exigeants. Nous exigeons un projet à la hauteur de cette nouvelle entité car, nous en avons la conviction, elle est une opportunité à saisir pour s’imposer dans le concert des grandes régions européennes. Sans revenir sur le bilan de la majorité régionale sortante en Alsace, on ne pourra que constater au passage une précarisation croissante et un chômage grandissant dans certains secteurs géographiques, une augmentation de la dette de la collectivité, une absence de vision stratégique en matière de développement économique et une baisse des investissements dans les secteurs de la jeunesse ou de la formation, pourtant tellement prioritaires dans cette période.

CULTURE

En matière de culture, la Région devra tout d’abord s’inspirer des dispositifs existants tels que la Carte Culture et l’étendre à tous les jeunes de la nouvelle région, qu’ils soient collégiens, lycéens et apprentis. Ce dispositif permet effectivement un accès facilité et peu coûteux aux infrastructures culturelles, sans hiérarchisation des cultures et ainsi autant aux événements de culture urbaine et moderne qu’aux infrastructure de culture classique. La réduction Carte Culture devra aussi être généralisée à tous les dispositifs culturels de la nouvelle région, et devra notamment être étendu aux festivals et à tous les autres événements culturels locaux.

Les Jeunes Socialistes proposent d’autre part la gratuité des musées pour tous les bénéficiaires Carte Culture et pour tous les demandeurs d’emploi. De même, elle devra favoriser l’ouverture des musées et infrastructures culturelles en finançant notamment des évènements novateurs de mixité des cultures et d’ouverture vers la jeunesse. A titre d’exemple, des nuits au musée qui rassemblent cultures traditionnelles et animations musicales et théâtrales, des visites guidées gratuites et menées par des guides professionnels, ou même des concerts à ciel ouvert permettant la promotion d’une culture mixte, dynamique et vivante.

Enfin, la Région devra s’engager pour un financement accru des évènements culturels locaux, premières victimes des restrictions budgétaires des collectivités locales. De tels événements promeuvent une idée du vivre ensemble et de vie locale, tout en permettant la promotion de toutes les cultures. Plus que jamais, de tels événements sont pertinents à mettre en place et appellent une véritable nécessité de développement.

La nouvelle région ACAL possédera des frontières avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse. A ce titre, les Jeunes Socialistes proposent la mise en place des dispositifs interculturels entre la Région et ces Etats. Internationalistes et en faveur d’une mobilité accrue, les Jeunes Socialistes proposent de favoriser la mobilité des travailleurs transfrontaliers via la préservation et la construction d’infrastructures de transports rapides et l’allégement financier ses déplacements de ces travailleurs avec condition de réciprocité.

EDUCATION

En matière d’éducation, la Région doit œuvrer pour la réduction des inégalités sociales et de territoire. Pour répondre à cette urgence, la nouvelle région devra mettre en place de façon globalisée la gratuité des livres et transports scolaires, afin de rendre effectif l’accès véritablement gratuit à l’éducation. Elle devra aussi offrir à tous les jeunes lycéens ou apprentis leur fourniture scolaire principale, qu’il s’agisse d’une calculatrice scientifique, d’un dictionnaire ou, dans le cadre des apprentis, de leur outil de travail nécessaire à la bonne menée de la formation. Ces outils, souvent très coûteux, constituent des freins véritables à l’accès à la formation pour tous.

De même, les Jeunes Socialistes proposent une mise en pratique effective du devoir de mémoire, pilier de la culture locale et premier outil contre l’extrême droite, en instaurant la systématisation de la visite des lieux historiques et des institutions européennes pour tout jeune de la région avant son départ du collège.

La région devra aussi impulser la mobilité des jeunes en offrant à tous les jeunes qui souhaiteraient bénéficier de programmes d’échange tels que le programme « Erasmus + » une bourse supplémentaire de base applicable à tous et à hauteur de 300€ et qui permette une véritable mobilité de la jeunesse sans contrainte financière, véritable frein à l’égalité.

Les lycées doivent pour leur part être des modèles en matière de performance et de sobriété énergétique, sur la base du modèle des « Lycées Copenhague », infrastructures exemplaires sur le plan énergétiques et garantes d’une vision durable et écologique du cadre scolaire.

Par ailleurs, les Jeunes Socialistes proposent de s’engager à rendre accessible à tous les cantines scolaires par une tarification solidaire comme le dispositif mis en place à Strasbourg avec une alimentation constituée au moins à 50 % de produits issus de l’agriculture biologique et de proximité en favorisant les circuits courts. De même, les menus de substitution devront être généralisés, afin de permettre à tous l’accès à la cantine scolaire, sans distinction de régime alimentaire ou considérations religieuses.

Les Jeunes Socialistes proposent l’impulsion d’un financement de soutien à la construction de logements sociaux étudiants. Chaque rentrée démontre que les logements sociaux étudiants ne sont pas assez nombreux par rapport au nombre de jeunes qui souhaitent en bénéficier. Les jeunes consacrent une part conséquente de leurs revenus à leur loyer, autant d’argent qu’ils ne peuvent consacrer à l’accès aux soins une alimentation saine, à la culture ou aux loisirs. Développer plus de logements sociaux étudiants, c’est donc permettre à de nombreux jeunes de vivre mieux et d’effectuer leurs études dans de bonnes conditions. Rappelons que le salariat étudiant, subi par de nombreux jeunes, reste la première cause d’échec à l’université.

ECOLOGIE

A quelques mois de la Conférence sur le Climat à Paris (COP21) où il sera envisagé un accord universel juridiquement contraignant sur le climat, notre région doit pouvoir être un acteur majeur du développement durable et de la transition énergétique de notre territoire. A ce titre, la région devra pouvoir être en capacité de promouvoir une agriculture biologique, paysanne, de proximité afin de développer les circuits courts et ainsi réduire les émissions de gaz à effets de serre et la pollution des sols. Ce sera aussi l’occasion d’améliorer la qualité des produits vendus aux consommateurs en privilégiant l’excellence de nos régions. Nous devrons aussi nous engager à renouveler la flotte de véhicules de la collectivité en supprimant la totalité des véhicules diesels, fortement émetteurs de particules fines, et en les remplaçant par des véhicules hybrides ou électriques. Les bâtiments des institutions régionales devront également faire l’objet de rénovations thermiques, être performants énergétiquement voir devenir des bâtiments à énergie positive.

La nouvelle région devra se positionner contre les formes d’agriculture intensive qui détruisent l’environnement et touchent la santé de nos concitoyens notamment les plus pauvres. L’exemple de la ferme des 1200 taurillons à Winterhouse est à ce titre criant tant elle répond à une agriculture d’un autre temps : son exploitation devra être refusée. Au-delà de l’engagement clair contre le nucléaire, la région devra arrêter tout projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure.

INSERTION

Chef de file en matière de développement économique, le soutien aux entreprises du territoire constituera une priorité pour le nouvel exécutif régional. La nouvelle région sera, de part sa taille et sa situation géographique, une puissance économique au coeur de l’Europe et devra poursuivre le développement de ses relations transfrontalières notamment en matière économique (l’ACAL disposera de 4 frontières avec d’autres pays européens). Il conviendra de cibler davantage les aides publiques régionales en faveur des économies nouvelles, à fort potentiel écologique et social, et être pionniers dans ces secteurs émergents viviers d’emplois non délocalisables. Ainsi, nous estimons qu’il est primordial de renforcer les investissements en faveur de l’économie sociale et solidaire, de la « silver économie », de l’économie collaborative ou encore de l’économie circulaire, domaines qui ouvrent de formidables perspectives en matière de compétitivité et d’emploi à long terme. Les aides publiques, outre être accordées en priorité aux PME et TPE, devront être moins dispersées et mieux conditionnées à certaines exigences sociales et environnementales.

On le sait, la formation professionnelle permet une insertion durable dans la vie active. Elle est à la fois un enjeu de justice sociale et un outil de protection sociale pour les salariés. Au regard de l’évolution constante du chômage dans nos trois régions et aux problématiques différentes auxquelles ces dernières sont confrontées, il faudra adapter cette politique aux réels besoins du marché du travail de tous ces territoires. Développer des formations dans certains domaines pourvoyeur d’emplois comme ceux qui nous citions précédemment, par exemple le secteur des économies nouvelles, en est un exemple. Il faut, dans le même temps, davantage s’adresser aux salariés les moins qualifiés, aux jeunes et aux seniors.

Les Jeunes Socialistes proposent la création de 6000 emplois d’avenir, véritable levier contre le chômage des jeunes. Au vu de l’urgence climatique, les Jeunes Socialistes souhaitent que ces emplois d’avenir soient orientés vers l’écologie et la transition énergétique. Ces emplois seront ainsi dirigés en priorité vers :

  • l’isolation des bâtiments
  • les énergies renouvelables
  • l’agriculture biologique
  • la préservation de l’environnement naturel

Face aux plus jeunes qui n’entreprennent pas d’études supérieures les Jeunes Socialistes proposent la mise en place d’un véritable dispositif d’aide à l’apprentissage en encourageant financièrement les entreprises à embaucher des apprentis.

TRANSPORTS

En matière de transport, l’objectif est d’améliorer la mobilité des jeunes et des populations vulnérables. Si nous reconnaissons l’utilité de la carte Tonus, elle reste cependant un dispositif inégalitaire : même coût pour tout le monde et même réduction. Pour ce faire, les Jeunes Socialistes proposent la tarification sociale et solidaire des transports ferroviaires et urbains. De plus, la Région devra s’engager à développer le réseau TER sur l’ensemble du territoire. Réduire le coût d’accès aux transports en commun régionaux, c’est aussi agir pour garantir une meilleure autonomie des jeunes, tant dans leur parcours scolaire, universitaire que professionnel en tant que de jeunes actifs. Par ailleurs, afin de faire diminuer le transport routier, très polluant, il sera impératif de mettre en place d’une réelle stratégie de développement du fret ferroviaire.

SANTE

En matière de santé, les Jeunes Socialistes proposent la mise en place d’un chèque santé pour permettre à tous les jeunes l’accès à une mutuelle santé. Les jeunes sont en effet les premiers touchés par le renoncement aux soins de fait de difficultés financières.

L’accès à la santé étant de plus en plus inégalitaire selon les territoires, la Région donnera des aides à la construction de maisons de santé pouvant inclure un cabiner médical, infirmier, de kinésithérapie et d’une pharmacie afin de concentrer l’offre médicale dans un même endroit et d’éviter des déplacements souvent inutiles. La priorité ira en particulier vers les quartiers populaires et les territoires ruraux désertés.

Les Jeunes Socialistes proposent de plus la mise en place d’un Pass Santé en direction des jeunes comprenant notamment des consultations visant à la prévention vis à vis de la sexualité et de la contraception permettra une meilleure prise en charge évitant des situation pouvant devenir dramatiques.

Par ailleurs, la prévention vis à vis de la toxicomanie passera par la mise en place de SCMR (salle de shoot) afin de donner aux toxicomanes l’assurance d’un suivi thérapeutique efficace et d’une consommation dans des conditions sanitaires saines.

NUMERIQUE

La Région devra agir sur les « déserts numériques » en favorisant le développement de la fibre notamment dans les territoires ruraux : il en résultera une égalité numérique. Les Jeunes Socialistes proposent la mise en place de la fibre optique sous 5 ans, afin de permettre à tous l’accès au numérique, outil de formation tout au long de la vie et d’accès à la culture.

La connexion internet dans les transports collectifs reste un défi technologique et financier à relever. L’objectif de l’opération est de favoriser la connectivité avec un service entièrement gratuit pour l’utilisateur. Les voyageurs pourront, grâce à ce service, se connecter à internet via leur smartphone, leur tablette ou leur ordinateur portable quel que soit l’opérateur. Ce dispositif serait d’utilité commune, permettrait à toutes et tous de travailler, d’étudier, de s’informer, de se documenter durant les temps de trajet.

LOGEMENT

La Région devra garantir les impayés de loyers en direction des plus précaires et notamment des jeunes, premiers touchés en particuliers des étudiants. Rappelons que le niveau maximal des bourses se situe en dessous du seuil de pauvreté et qu’il est souvent difficile de payer les loyers dans les délais.

Le système de caution pouvant de plus en plus devenir abusif, la Région pourra expérimenter voir généraliser un système de caution locative, où la Région prendra en partie ou en totalité en charge la caution à destination du propriétaire.

SPORT/LOISIRS

Afin de promouvoir les vacances pour tous notamment via le biais des colonies de vacance, véritable vecteur d’éducation populaire, la Région devra s’assurer de la présence de personnel d’animation et de direction formé en subventionnant les diplômes de type BAFA, BAFD, BNSSA voire BEPJPS. Elle devra par ailleurs aider les familles de classes populaires et moyennes pour qu’elles puissent envoyer leur enfants en centre de vacance pour favoriser la mixité sociale et l’apprentissage de la différence dans ces établissements.

Les Jeunes Socialistes proposent la mise en place d’un chèque sport à destination des 12-18 ans (à titre d’exemple, 15 € pour chaque inscription dans un club). Cette mesure permettra de favoriser l’activité sportive dès le plus jeune âge mais aussi aux plus jeunes de découvrir le monde associatif sportif, souvent premier pas vers toute autre forme d’engagement.

DEMOCRATIE/CITOYENNETE

Mettre en place un budget participatif régional permettant aux citoyens de décider directement de l’utilisation d’une partie du budget d’investissement de la collectivité (5%). Dans un premier temps, les habitants proposent des projets via un site internet. Ces projets doivent répondre à un certain nombre de critères : intérêt général, coûts de fonctionnement induits limités, projet relevant du budget d’investissement, désenclaver les zones rurales, favoriser le vivre ensemble…  Ces projets sont ensuite vus par les services techniques qui s’assurent de leur faisabilité. Enfin, les projets techniquement réalisables sont soumis au vote des habitants. Les plus populaires sont réalisés, jusqu’à épuisement de l’enveloppe annuelle.

Le budget participatif est une innovation démocratique majeure. C’est aussi un formidable outil pédagogique pour légitimer les décisions publiques et permettre aux citoyens de comprendre les contraintes auxquelles font face les élus.

Ces budgets participatifs pourront être déclinés de la même manière dans les lycées via les Maisons des Lycéens.

La Région devra prendre sa part à la volonté des jeunes de s’engager dans le Service Civique. A nouveau la Région devra cibler les postes, en engageant des jeunes dans le domaine de l’écologie et de la transition énergétique, mais également de la démocratie participative mais aussi de la culture.

La Région devra s’assurer de subventionner en priorité les associations œuvrant pour l’Education Populaire et engageant des personnes bénévolement et d’utilité sociale.