La centrale nucléaire de Fessenheim : un danger écologique, sanitaire et énergétique

La centrale nucléaire de Fessenheim : un danger écologique, sanitaire et énergétique

 

Strasbourg, le 4 mars 2016

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin soutiennent l’appel de la ministre allemande de l’Environnement à fermer le plus rapidement possible la centrale nucléaire. Depuis 2005, le MJS Bas-Rhin lutte pour la fermeture de la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires en France.

La fermeture de Fessenheim est un impératif pressant auquel François Hollande s’était engagé durant la campagne présidentielle. Les Jeunes Socialistes rappellent que le risque zéro n’existe pas et qu’ainsi, toute installation nucléaire présente un danger pour la population et l’environnement. La centrale de Fessenheim, particulièrement, fait l’objet de faits divers à répétition insupportables, augmentant chaque jour un peu plus les risques d’une véritable catastrophe écologique et industrielle.

Les Jeunes Socialistes rappellent par ailleurs leur engagement pour la transition écologique, seule alternative viable et durable autant en terme de santé publique que de justice énergétique. Il n’existe toujours pas de solution de traitement des déchets nucléaires, qui sont stockés et resteront radioactifs pendant des générations. A ce sujet, les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin dénoncent dans le même temps le projet d’enfouissement nucléaire à Bure (Meuse), au coeur de la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL).

Le nucléaire est aujourd’hui un instrument dépassé, dangereux et constitue une véritable menace pour la planète. Il faut agir maintenant, investir dans la recherche et la mise en place des énergies propres, faire l’effort de diversifier nos sources d’énergie pour renverser la tendance et lutter contre le réchauffement climatique.

Seule une politique écologique ambitieuse permettra de faire de la France un État pionnier de l’Europe en matière d’écologie, pour que, demain, Berlin n’est plus à redire de nos installations énergétiques et, qu’enfin, nous n’ayons plus à craindre de la prochaine catastrophe nucléaire.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Le MJS Bas-Rhin se renouvelle

Le MJS Bas-Rhin se renouvelle

Strasbourg, le 20 janvier 2016

Ce Mercredi 20 Janvier Clémence MAULAT a été élue Animatrice Fédérale du Mouvement des Jeunes Socialistes du Bas-Rhin au cours de son congrès local.

Autour d’elle, ont été élus Simon GILLMANN, Secrétaire Général de Fédération et Guillaume CHABROL, Trésorier Fédéral. L’intégralité du Collectif Fédéral a été renouvelé, composé de lycéens, étudiants et jeunes actifs.

Adhérente aux Jeunes Socialistes depuis 2010, Clémence succède à Mathias VALVERDE, élu à la tête de la fédération en 2014. Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin saluent son travail dans la menée de cette belle fédération.

Si beaucoup de choses ont été faites, le MJS Bas-Rhin a une responsabilité importante pour les deux années à venir : dans la préparation de l’élection présidentielle, il nous faudra redonner du sens au socialisme, et faire du renouvellement en politique une réalité. Il nous faudra mener des débats, porter nos propositions, être de tous les combats et faire résonner la volonté de la jeunesse, et de la gauche, chez les socialistes. Ce tournant sera décisif. Nous serons au rendez-vous.

Dès aujourd’hui, la nouvelle équipe se met au travail : avec la reprise de ses « Point Europe », la tenue d’un week-end régional sur la question des discriminations liées à la pauvreté, l’organisation d’un week-end transfrontalier avec les Jusos de Karlsruhe sur la montée des extrêmes en Europe, le MJS Bas-Rhin prend un nouveau souffle et se lance sur le terrain.

Plus immédiatement, le MJS Bas-Rhin tiendra son annuelle galette républicaine le Mercredi 27 Janvier à la Fédération du Parti Socialiste.

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Pour une salle de consommation à moindre risque à Strasbourg

Communiqué de Presse du MJS 67

Pour une salle de consommation à moindre risque à Strasbourg

 Strasbourg, le 3 Avril 2015

Les Jeunes socialistes du Bas-Rhin se réjouissent de la candidature de Strasbourg pour accueillir la mise en place d’une salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans le cadre de la loi Santé débattue ces derniers jours à l’Assemblée Nationale.

Depuis plusieurs années maintenant et plus particulièrement lors de la dernière campagne municipale, le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bas-Rhin a proposé cette mesure. Portée par le Maire de Strasbourg, Roland Ries, et son adjoint à la santé, le docteur Alexandre Feltz, rendue possible par l’engagement de l’association Ithaque, cette mesure de santé publique rappelle le caractère humaniste et solidaire de la capitale européenne.

Ces SCMR permettront aux usagers de réaliser leur consommation dans de meilleures conditions d’hygiène et de faire entrer ces personnes dans un véritable parcours de soins encadré par des professionnels de santé et des travailleurs sociaux, afin de limiter les risques sanitaires liés à l’injection (VIH, hépatite), mais aussi de leur proposer un parcours d’aide psychologique et de traitement.

On compte aujourd’hui en Europe près de 80 structures de ce type, notamment en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Suisse. Le constat des pays où ce type de structures a été autorisé, est qu’elles ont permis de faire baisser de manière significative le nombre d’overdoses et de prévenir la contamination par le VIH et par les virus des hépatites B et C.

Nous réaffirmons donc notre soutien à cette mesure et nous rappelons que depuis des décennies les politiques de répression mises en place en France contre les usagers de drogues n’ont produit aucun résultat si ce n’est la stigmatisation et le remplissage de nos prisons. Cette mesure de santé publique permettra de lutter efficacement contre les multiples risques de contamination, les ravages de la drogue mais aussi la marginalisation des toxicomanes.

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Égalité : un parcours du combattant

 Communiqué de Presse du MJS 67 

Egalité : un parcours du combattant

Strasbourg, le 5 mars 2015

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin se mobilisent à la Journée Internationale des Droit des Femmes du 8 mars prochain et présentent un parcours pédagogique de sensibilisation aux inégalités femmes-hommes.

A une heure où une femme gagne en moyenne 24% de moins qu’un homme pour le même poste occupé, tout en ayant moins d’accès aux postes à responsabilités, moins d’opportunités de CDI et de temps complets et un choix de carrière souvent genré, il apparaît fondamental de rappeler que le combat pour l’égalité femmes-hommes reste d’actualité.

Face à cette réalité affligeante, on retrouve une droite et une extrême droite hors de leurs temps, qui enchaînent remarques sexistes et propos condescendants, se positionnent contre toute forme de législation qui entraîne la parité et s’épanouissent dans le peu de représentativité des femmes en politique.

Partout en Europe et en France, les droits des femmes sont sans cesse remis en question : le droit pour une femme à disposer de son corps reste victime d’attaques incessantes et la femme au foyer demeure un idéal de vie pour l’extrême-droite.

Dans ce contexte de remise en cause perpétuelle des droits des femmes et de nécessité d’égalité, les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin considèrent fondamental de se mobiliser et de rappeler que rien n’est encore gagné, et que beaucoup de chemin reste à faire. Pour sensibiliser les citoyens à la question des droits des femmes et des inégalités femmes-hommes et leur présenter nos propositions en la matière, nous vous invitons à venir découvrir dimanche 8 mars 2015 à 15 heures sur la place Kléber notre installation « Egalité : un parcours du combattant ».

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Nous sommes tous Charlie

Communiqué de Presse du MJS 67

Nous sommes tous Charlie

Strasbourg, le 7 janvier 2015

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin sont sous le choc suite à l’attentat perpétré contre les journalistes de Charlie-Hebdo et face à la mort de deux policiers.

Lorsque la liberté de la presse est attaquée, c’est toute la République qui est atteinte.

Nous n’avons pas de mots. Toutes nos pensées vont aux proches des victimes.

Continuons à porter notre devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité ».

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Ne mettons pas le braquet sécuritaire pour opposer les cyclistes aux piétons

Communiqué de Presse du MJS 67

Ne mettons pas le braquet sécuritaire pour opposer les cyclistes aux piétons

 Strasbourg, le 27 Novembre 2014

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin s’interrogent sur le bien fondé d’une campagne de répression envers les cyclistes, menée par la C.U.S et son Président Robert Herrmann, annoncée dans les DNA du jeudi 27 novembre 2014.

A l’heure où notre ville se transforme et travaille à privilégier les transports doux, où l’accent est mis sur l’évacuation de la voiture de nos villes, l’annonce d’une multiplication des verbalisations et d’une présence policière accrue pour surveiller les « mauvais cyclistes » nous semble inopportune. Il faut mettre fin au mépris social envers un mode de déplacement écologique et abordable.

A l’instar de la Fédération française des usagers de la bicyclette, nous tenons à rappeler que le port du casque et du gilet fluorescent n’est pas obligatoire et ne protège pas face à un automobiliste en excès de vitesse ni face à la manoeuvre d’un poids lourd. Nous aurions alors aimé voir M. Herrmann plus prompt à sensibiliser les voitures qui enchainent les incivilités et les infractions, sur les quais notamment. En tout état de cause, stigmatiser les cyclistes n’est pas le message adéquat que doit faire passer le Président de la communauté urbaine, dans la ville de Strasbourg qui est incontestablement classée comme la ville la plus « cyclable » de France.

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin souhaitent que les modes de déplacement doux continuent à être soutenus à Strasbourg, et que des choix continuent à être faits pour que les cyclistes et les piétons gagnent tous deux de la place dans l’espace public.

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Emprunt russe : demande d’explications au conseiller municipal et eurodéputé FN Jean-Luc Schaffhauser

Communiqué de Presse du MJS 67

Emprunt russe : demande d’explications au conseiller municipal et eurodéputé FN Jean-Luc Schaffhauser

Strasbourg, le 26 Novembre 2014

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin s’étonnent des révélations relatives au conseiller municipal et député européen du Front National Jean-Luc Schaffhauser. Rappelons que le Front National a contracté à la FCRB (First Czech-Russian Bank) un emprunt de 9,5 millions d’euros afin de pouvoir financer ses prochaines échéances électorales.

Si nous condamnons le fait qu’un parti politique soit financé par des crédits étrangers, et ceci au nom de la souveraineté nationale, nous restons dans la perplexité quant à la probable commission touchée par Jean-Luc Schaffhauser. Fort de ses relations en Russie, il aurait en effet reçu de la part de cette banque entre 100 000 et 400 000 euros pour son travail d’intermédiaire.

Le Front National et en particulier Jean-Luc Schaffhauser, si prompts à donner des leçons de bonne conduite financière se seraient donc adonnés à une forme non dissimulée de corruption vis-à-vis d’une puissance étrangère. Son absence au dernier Conseil Municipal serait-elle liée aux dernières négociations de ce prêt ?

Dans tous les cas et dans le respect de la présomption d’innocence, les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin demandent solennellement à Jean-Luc Schaffhauser des explications et un éclaircissement rapide quant à ses relations avec la Russie de Vladimir Poutine et aux soupçons d’enrichissement personnel, ceci dans le cadre de financements de partis politiques.

 

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin déclarent le Parlement Européen «Zone Hors TAFTA»

Communiqué de Presse du MJS 67

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin déclarent le Parlement Européen «Zone Hors TAFTA»

Strasbourg, le 15 septembre 2014

Depuis le lancement de la campagne « Stop TAFTA » aux Universités d’été de la Rochelle en présence d’Edouard Martin, député européen du Grand-Est, les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin se sont mobilisés tout au long de la rentrée scolaire pour sensibiliser nos concitoyens aux enjeux que représente le traité de libre échange, TAFTA.

Notre présence sur le terrain nous a permis de rencontrer de nombreux jeunes qui se disent inquiets et conscients des risques qu’un tel accord peut présenter. En une matinée de déambulation devant les lycées et sur le campus de l’Université de Strasbourg, nous avons recueilli plus de 50 signatures et expliqué les enjeux du traité à des centaines de citoyens.

Tous se sentent concernés par un accord qui pourrait remettre en cause tous les aspects de notre vie quotidienne. Des règles du droit du travail, aux gaz de schiste en passant par la privatisation de la justice, les quelques pistes qui sont connues de ces négociations opaques laissent présager une harmonisation de nos normes sociales et environnementales pourtant issues d’un combat de longue haleine.

Afin de dénoncer le caractère anti-démocratique et régressif de TAFTA, les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin sont allés, ce lundi 15 septembre, premier jour de session plénière, déclarer symboliquement le Parlement Européen « Zone Hors-TAFTA ». Strasbourg, capitale européenne et capitale des droits de l’homme, se doit en effet d’incarner l’idéal d’une Europe juste et solidaire, qui remet le social au coeur de sa politique. Lors de cette action nous avons reçu le soutien et la visite d’Edouard Martin qui nous rappelle que certains parlementaires continueront notre action dans l’Hémicycle.

Cette action symbolique constitue le début de notre combat contre un traité qui, sous couvert d’apporter 0,5 point de croissance, touchera d’abord les plus précaires et les plus démunis d’entre nous. Nous encourageons donc toutes les institutions et les collectivités à envoyer un message fort aux citoyens mais aussi aux gouvernements en se déclarant « Zone Hors TAFTA ».

La bataille sera longue, haut les coeurs camarades !

Les Jeunes Socialistes du Bas-Rhin